productions

les effondrés
2010
Ambivalence est le maitre mot qui nous pousse dans les retranchement de l’agir dispersé et confus. Entreprendre une action et subitement être dépossédé d’un enchaînement, d’une suite logique, telle une amnésie foudroyante qui nous empêche de comprendre et de savoir ce qui se joue. Nous sommes poussés à l’insensé, poussés éternellement à défaire, ne supportant plus cette participation contrainte./

 

soyons baroque
2008
User des concepts baroques et mettre à jour l’actualité du mouvement. Risquer l’ostentation, l’illusion et permettre à l’objet de prendre toute sa dimension. Abuser du foisonnement, de la répétition de l’ornement pour faire crépiter le cadre, le fendre et le voir disparaître sous le poids de la masse en mouvement perpétuel. Plusieurs réalités cohabitent, ça déborde dans une dislocation du sens à la recherche d’un devenir. Vivons-nous une période baroque ?/

 

et s’il  n’était question que de ça
2006
Se retourner pour prendre conscience de ce qu’on laisse derrière. Vertu dans cette attitude. Juste prendre acte de cette séparation sans pathos, aigreur ou regret. Voir ces espaces encore empreints de notre présence, voir une continuité dans ces transitions, ces passages d’un espace à un autre même si ces trouées s’effectuent par la grâce d’un sas./

 

 

extension
2004
Tout est aggloméré, agglutiné. Tout est peur d’oser la séparation, l’identifiable. Envie d’espace parce que tout tend vers l’épanouissement, vers le rayonnement. La perméabilité pour nourrir et donner forme, contour, apparence. Voir se dessiner ce moi qui frémit, bouillonne, s’emporte, s’exaspère. Une émotion, une expression, une physicalité immanente. S’exalter, s’abandonner, proposer, céder, s’offrir, se donner, se donner là.